Une petite histoire d'Orison Swett Marden pleine d'enseignement.
© Brunet Isabelle - Ile Maurice
"J’ai lu l’histoire d’une de ces âmes, celle d’un pauvre homme qui rêva une nuit qu’il était au Paradis, et qui fut si surpris de s’y trouver, qu’il s’en excusa beaucoup. Il disait qu’il n’était pas à sa place, qu’il n’avait rien à faire là, parce qu’il n’avait rien accompli dans sa vie qui ait pu l’amener dans ce lieu, et qu’il était présomptueux de sa part, même de regarder les portes du Paradis.
Il ajouta, qu’il était incapable de faire quoi que ce soit pouvant lui attirer une semblable faveur, qu’il était un pauvre homme, un ouvrier ne tenant aucun rang dans la société.
Il avait essayé de vivre honnêtement, disait-il, de faire son travail consciencieusement, d’élever ses enfants aussi bien que possible, mais il n’avait aucun droit à entrer dans le Paradis, et il ne pouvait comprendre comment il avait pu s’y introduire.
Mais l’ange qui se tenait à la porte lui répondit : “Mon ami, ne vous dépréciez pas vous-même. Ne vous souvenez-vous pas comment vous avez conservé une demeure à une pauvre femme, alors que toutes vos économies y ont passé ? Ni comment vous avez recueilli un pauvre orphelin, quand votre gain vous permettait tout juste d’élever vos propres enfants ? Ni comment vous accueilliez les pauvres, même avant que vous ayez une maison à vous, en sacrifiant continuellement votre confort, pour subvenir aux besoins des autres ? ”
“Ces actes, et beaucoup d’autres encore, ajouta l’ange, voilà ce qui vous a amené ici ; vous y êtes à votre place.”
“Mais, protesta le pauvre homme tout confus, je n’ai point fondé de collèges, ni d’hôpitaux ; je n’ai point donné d’argent à des institutions charitables, comme M. Blank, mon patron l’a fait.”
“Ah ! répliqua l’ange, ce ne sont pas ce que les riches donnent de leur superflu qui accorde l’entrée de ce lieu ; ce sont les petits actes de bonté et d’amour, le service du prochain accompli dans les circonstances ordinaires de la vie ; c’est l’amour qui se donne, l’esprit de dévouement, qui ouvrant les portes du Paradis aux mortels.”
Il avait essayé de vivre honnêtement, disait-il, de faire son travail consciencieusement, d’élever ses enfants aussi bien que possible, mais il n’avait aucun droit à entrer dans le Paradis, et il ne pouvait comprendre comment il avait pu s’y introduire.
Mais l’ange qui se tenait à la porte lui répondit : “Mon ami, ne vous dépréciez pas vous-même. Ne vous souvenez-vous pas comment vous avez conservé une demeure à une pauvre femme, alors que toutes vos économies y ont passé ? Ni comment vous avez recueilli un pauvre orphelin, quand votre gain vous permettait tout juste d’élever vos propres enfants ? Ni comment vous accueilliez les pauvres, même avant que vous ayez une maison à vous, en sacrifiant continuellement votre confort, pour subvenir aux besoins des autres ? ”
“Ces actes, et beaucoup d’autres encore, ajouta l’ange, voilà ce qui vous a amené ici ; vous y êtes à votre place.”
“Mais, protesta le pauvre homme tout confus, je n’ai point fondé de collèges, ni d’hôpitaux ; je n’ai point donné d’argent à des institutions charitables, comme M. Blank, mon patron l’a fait.”
“Ah ! répliqua l’ange, ce ne sont pas ce que les riches donnent de leur superflu qui accorde l’entrée de ce lieu ; ce sont les petits actes de bonté et d’amour, le service du prochain accompli dans les circonstances ordinaires de la vie ; c’est l’amour qui se donne, l’esprit de dévouement, qui ouvrant les portes du Paradis aux mortels.”
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